
Qu'est-ce qu'un e liquide DDM Dépassée?
Pour la protection de la santé des consommateurs, le conditionnement des produits alimentaires est soumis à des réglementations strictes. Le but est d’informer les utilisateurs sur les dates au-delà desquelles, la consommation du produit en question présente un risque. Notamment soit parce que le produit a perdu ses qualités microbiologiques, et pouvant ainsi entraîner des risques de maladie, soit parce qu’il n’a plus ses qualités organoleptiques, gustatives et physiques. Le présent article vous donnera des éclaircissements sur ce qu’est la date de durabilité minimale (DDM), en particulier pour les produits de vapotage.
Qu’est-ce que la DLC ou Date de Limite de Consommation ?
Les denrées périssables qui sont des produits riches aussi bien en nutriments qu’en eau présentent plus de risques pour la santé. Les réglementations ont défini une DLC, date limite consommation pour les produits facilement périssables.
C’est une date impérative au-delà de laquelle la consommation du produit présente un danger. Il s’agit, par exemple, des viandes fraiches, des poissons, des yaourts, des plats cuisinés non stérilisés.
C’est la loi qui définit cette DLC ou c’est le producteur qui la fixe. À partir de cette date, le produit doit être retiré de la vente. Elle est mentionnée sur l’emballage par « À consommer jusqu’au… ».
À différencier de la Date de Durabilité Minimale (DDM) : le cas des produits de vapotage
Notez que certains produits ont une durée de conservation plus ou moins longue jusqu’à une date de durabilité minimale, DDM, car ils sont moins sensibles à la dégradation. Ils ne sont pas chers, car contrairement aux produits facilement périssables, leurs valeurs nutritives sont relativement moins élevées. Il est connu que, plus un produit est frais, plus sa valeur nutritive est haute, plus il est cher. Cela concerne, entre autres, des aliments tels que les pâtes sèches, les biscuits secs, les conserves en boîtes, le chocolat, le lait UHT, etc.
Cette notion DDM a remplacé l’ancienne date limite d’utilisation optimale ou DLUO depuis l’application du règlement (UE) N° 1169/2011 relatif à l’information du consommateur au 13 décembre 2014. Au-delà de la date indiquée, le produit ne présente pas de danger pour la santé, mais il peut perdre ses qualités organoleptiques ou physiques.
Sur les produits de vapotage, la DDM est mentionnée par la formulation « À consommer de préférence avant… ». Cette date est donnée à titre indicatif. Le produit, qu’il s’agisse de e-liquide ou de concentré, reste consommable, mais à condition de le conserver correctement et que l’emballage ne soit pas endommagé.
Une fois cette date dépassée, le produit peut présenter une odeur, une couleur ou une consistance qui ne sont pas identiques à l’originale par suite des transformations enzymatiques ou chimiques.
Bon à savoir :
Certains commerçants spécialisés dans la vape vendent des produits, dont la DDM est dépassée. Ces derniers présentent l’avantage d’afficher un prix attractif.
Pourquoi des dates de durabilité minimale ?
Auparavant, c’est la date limite d’utilisation optimale ou DLUO qui est appliquée pour mentionner la date de durabilité minimale. Les consommateurs confondaient DLC et DLUO. Cette confusion a entraîné des gaspillages. L’objectif en modifiant la mention DLUO en DDM est de réduire cet état de fait.
Des mentions obligatoires selon la durabilité de la conservation.
DDM inférieure à 3 mois
Si la durabilité est inférieure à 3 mois, la mention « À consommer de préférence avant » est suivie du jour et du mois.
Exemple : « À consommer de préférence avant le 26 06 »
DDM entre 3 et 18 mois
Si la durabilité du produit est comprise entre 3 et 18 mois, la mention sur l’emballage sera formulée avec le mois et l’année ; exemple : « À consommer de préférence avant fin décembre 2022 ».
DDM supérieure à 18 mois
Pour une durabilité supérieure à 18 mois, la formulation « À consommer de préférence » est suivie de l’année.
Exemple « À consommer de préférence avant fin 2023 ».
Cela concerne, par exemple, les produits alimentaires ayant passé une stérilisation comme le lait UHT. Tant que l’emballage n’est pas ouvert, il n’y a pas de risque pour la santé.
Comment fixer la DDM ?
Selon les réglementations
En fonction des produits, la réglementation peut fixer la DDM. Elle définit des seuils pour certains germes qui peuvent affecter la qualité du produit.
Selon la connaissance du produit par le producteur
Le producteur lui-même peut fixer la DDM. Il se basera sur sa connaissance de la flore microbienne qui peut être présente dans le produit, après la fabrication, et celle qui peut le contaminer par la suite. La DDM pourra aussi être déterminée par des résultats d’autocontrôles antérieurs, par des tests de vieillissement ou encore par la microbiologie prévisionnelle.
D’autres indications sur l’emballage pour garantir la durabilité
Les fabricants rajoutent aussi des indications de conservation sur l’emballage pour respecter la DDM. Ils informent comment conserver le produit après l’ouverture de l’emballage.